Château de Chambéry
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| | [RP] Affaires héraldiques en tout genre. | |
| | Auteur | Message |
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César Philippe Auguste Mort
Nombre de messages : 2817 Localisation : Belley, Savoie. Date d'inscription : 17/08/2013
| Sujet: [RP] Affaires héraldiques en tout genre. Jeu 19 Mai 2016 - 13:29 | |
| De bon matin, le Duc du Bugey s'était rendu dans l'antichambre du Sans Nom, paradis de la paperasse et des formulaires en tout genre, abysses du Temps perdu : la Hérauderie. Armé d'un tas de parchemins, de vieux grimoires, d'une croix attachée autour de son cou, et d'une fiole d'eau bénite, il pénétra dans les lieux en quête de l'Antéchrist : un héraut. Quand une ombre vint s'abattre sur notre pauvre homme, celui-ci s'empressa, à l'instar des inquisiteurs, de tenter de conjurer le Malin par la très célèbre formule « – Vade retro satanas ! », en vain lorsqu'il s'aperçut que ce n'était un page qui remplissait probablement une de ses fonctions... de page. Parvenu dans l'Antre, il fit mander à un péquenaud - certainement un maléfique serviteur, pensa-t-il - à ce qu'un héraut vienne à lui, non sans rester sur ces gardes, car icelieu, nul ne savait ni quand ni comment l'on en ressortait, si ce n'était assurément les deux pieds devant et entre quatre planches. | |
| | | Mélisende Duchesse de Savoie
Nombre de messages : 7820 Date d'inscription : 10/10/2008
| Sujet: Re: [RP] Affaires héraldiques en tout genre. Jeu 19 Mai 2016 - 13:58 | |
| Prevenue par un page, la duchesse se présenta
bonjour duc. Que puis je pour vous ? | |
| | | César Philippe Auguste Mort
Nombre de messages : 2817 Localisation : Belley, Savoie. Date d'inscription : 17/08/2013
| Sujet: Re: [RP] Affaires héraldiques en tout genre. Jeu 19 Mai 2016 - 17:09 | |
| Après quelques instants d'attente, du genre "Ne quittez pas. Votre temps d'attente est estimé à 2368 ans" avec une petite musique classique entraînante pour faire patienter, le Duc du Bugey vit la Duchesse de Beuil et de quelques autres bleds se pointer. Une mort-vivante, original comme Antéchrist, songea-t-il brièvement. Rapidement, il prit un premier parchemin.« – Le bon jour, duchesse, ravi de vous revoir parmi nous. De nombreuses choses, à vrai dire, dont la première - et non la moins sujette à polémique -, la reconnaissance de nos prétentions à la régence de Nice, Monaco et Gorbio. Nous avions demandé à sa Grasce Elias, lorsqu'il était duc, de nous reconnaître comme tel, néanmoins, celui-ci, désireux de ne point entacher sa réputation d'éternel indécis immobiliste, nous avait conseillé de régler ce problème avec les hérauts. Voici la déclaration dans laquelle nous revendiquons officiellement les droits à régenter lesdites terres. » Il tendit le parchemin en question.- Spoiler:
- Citation :
DE LA SITUATION NIÇOISE
De Nous, Sa Grasce César-Amédée Philippe Auguste di Leostilla, Très Puissant et Très Redouté Duc du Bugey, Vicomte de Poncin, Grand-Maître de l’Ordre du Lion d’Hermine et Commandeur de l’Ordre Honorifique de Savoie ;
A sa Grasce Yvon-Ulrich Borgia-Diftain d'Embussy-Taschereau, Duc & Suprême Guide de Savoie ; A damoiselle Morgana di Leostilla, prétendue régente des terres ducales de Nice et des vicomtés de Gorbio et Monaco ; Aux Hérauts de Savoie ; & A quiconque lira ou se fera lire ;
Les semaines de silence concernant la situation du Duché de Nice et des vicomtés de Gorbio et Monaco, appartenant légitimement à Notre estimé Père ou étant sous sa régence, ne sauraient témoigner en aucun cas d’un quelconque désintérêt de Notre personne pour cette affaire née de l’odieuse et infâme trahison de cette catin prétendument parente qu’est Morgana di Leostilla qui, profitant d’un retrait temporaire de Sa Grasce Marc-Antoine Vincent di Leostilla, s’est emparée illégalement et illégitimement avec ses sbires de Nice et y impose désormais une sanguinaire tyrannie afin d’assoir un pouvoir qu’elle ne tient d’aucun droit. Si d’aucuns prétendirent que Nous ne souhaitions point Nous préoccuper de cet épineux dossier, la présente déclaration balayera d’un revers de la main toutes ces calomnies puisque le temps de la Réflexion semble désormais être arrivé à sa fin pour que celui de l’Action prenne sa relève.
Décemment, Nous ne saurions point tolérer que cette infamie ne puisse perdurer ne serait-ce que quelques jours supplémentaires. Aussi & par conséquent, en vertu de Nos naturels et légitimes droits successoraux sur les terres niçoises et monégasques, ainsi qu’étant donné Notre état d’unique et digne Héritier de notre Auguste Dynastie, Nous nous proclamons régent desdites terres ainsi que celles de Gorbio, au motif qu’il Nous revient d’assurer les devoirs de Notre Père. Nous nions aux perfides scélérats et félons Morgana di Leostilla et Laurent Christian Remus di Leostilla tout droit légitime ou légal de régence sur les territoires susnommés et les renions de Notre Famille. Nous les désavouons et jetons sur eux l’opprobre, nous les dépossédons de tout droit à porter le nom Leostillien, de toutes leurs charges et offices, de tous leurs biens sur les terres bugeysiennes, niçoises, gorbarines et monégasques, et de tout droit successoral dynastique. Nous les déclarons hauts traîtres, les condamnons à l’exil perpétuel et sanctionnerons de mort quiconque les aidera, dissimulera ou logera sur lesdits fiefs. Nous annulons rétroactivement toutes les décisions qu’ils ont pu prendre et rétablissons dans leur rang, dignité et honneur toute personne qui aurait été lésée par leurs actes malfaisants. Enfin, Nous proclamons l’état de siège sur les terres de Castellar et levons les bans bugeysiens et niçois afin qu’assaut soit lancé sous les plus brefs délais de ladite seigneurie.
Faict le dix-huitième jour du mois de mai de l’an de Grasce MCDLXIV, En la bonne ville d’Ambérieu, Cité des Ducs du Bugey, En témoignage et preuve de quoi, nous, César-Amédée Philippe Auguste di Leostilla, Très Puissant et Très Redouté Duc du Bugey, Vicomte de Poncin, Grand-Maître de l’Ordre du Lion d’Hermine et Commandeur de l’Ordre Honorifique de Savoie, avons décidé d’apposer notre sceau à la présente déclaration.
- Code:
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[quote][center][img]http://i86.servimg.com/u/f86/19/01/13/70/capace10.png[/img][/center]
[size=18][color=darkred]DE LA SITUATION NIÇOISE[/color][/size]
[b]De Nous, Sa Grasce César-Amédée Philippe Auguste di Leostilla, Très Puissant et Très Redouté Duc du Bugey, Vicomte de Poncin, Grand-Maître de l’Ordre du Lion d’Hermine et Commandeur de l’Ordre Honorifique de Savoie ;
A sa Grasce Yvon-Ulrich Borgia-Diftain d'Embussy-Taschereau, Duc & Suprême Guide de Savoie ; A damoiselle Morgana di Leostilla, prétendue régente des terres ducales de Nice et des vicomtés de Gorbio et Monaco ; Aux Hérauts de Savoie ; & A quiconque lira ou se fera lire ;[/b]
[list][list][i]Salut ![/i][/list][/list] [list]Les semaines de silence concernant la situation du Duché de Nice et des vicomtés de Gorbio et Monaco, appartenant légitimement à Notre estimé Père ou étant sous sa régence, ne sauraient témoigner en aucun cas d’un quelconque désintérêt de Notre personne pour cette affaire née de l’odieuse et infâme trahison de cette catin prétendument parente qu’est Morgana di Leostilla qui, profitant d’un retrait temporaire de Sa Grasce Marc-Antoine Vincent di Leostilla, s’est emparée illégalement et illégitimement avec ses sbires de Nice et y impose désormais une sanguinaire tyrannie afin d’assoir un pouvoir qu’elle ne tient d’aucun droit. Si d’aucuns prétendirent que Nous ne souhaitions point Nous préoccuper de cet épineux dossier, la présente déclaration balayera d’un revers de la main toutes ces calomnies puisque le temps de la Réflexion semble désormais être arrivé à sa fin pour que celui de l’Action prenne sa relève.
Décemment, Nous ne saurions point tolérer que cette infamie ne puisse perdurer ne serait-ce que quelques jours supplémentaires. Aussi & par conséquent, en vertu de Nos naturels et légitimes droits successoraux sur les terres niçoises et monégasques, ainsi qu’étant donné Notre état d’unique et digne Héritier de notre Auguste Dynastie, Nous nous proclamons régent desdites terres ainsi que celles de Gorbio, au motif qu’il Nous revient d’assurer les devoirs de Notre Père. Nous nions aux perfides scélérats et félons Morgana di Leostilla et Laurent Christian Remus di Leostilla tout droit légitime ou légal de régence sur les territoires susnommés et les renions de Notre Famille. Nous les désavouons et jetons sur eux l’opprobre, nous les dépossédons de tout droit à porter le nom Leostillien, de toutes leurs charges et offices, de tous leurs biens sur les terres bugeysiennes, niçoises, gorbarines et monégasques, et de tout droit successoral dynastique. Nous les déclarons hauts traîtres, les condamnons à l’exil perpétuel et sanctionnerons de mort quiconque les aidera, dissimulera ou logera sur lesdits fiefs. Nous annulons rétroactivement toutes les décisions qu’ils ont pu prendre et rétablissons dans leur rang, dignité et honneur toute personne qui aurait été lésée par leurs actes malfaisants. Enfin, Nous proclamons l’état de siège sur les terres de Castellar et levons les bans bugeysiens et niçois afin qu’assaut soit lancé sous les plus brefs délais de ladite seigneurie. [/list] [i][list][list]Après nous, le déluge.[/list][/list][/i]
[b]Faict le dix-huitième jour du mois de mai de l’an de Grasce MCDLXIV, En la bonne ville d’Ambérieu, Cité des Ducs du Bugey, En témoignage et preuve de quoi, nous, César-Amédée Philippe Auguste di Leostilla, Très Puissant et Très Redouté Duc du Bugey, Vicomte de Poncin, Grand-Maître de l’Ordre du Lion d’Hermine et Commandeur de l’Ordre Honorifique de Savoie, avons décidé d’apposer notre sceau à la présente déclaration.[/b]
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| | | Mélisende Duchesse de Savoie
Nombre de messages : 7820 Date d'inscription : 10/10/2008
| Sujet: Re: [RP] Affaires héraldiques en tout genre. Ven 27 Mai 2016 - 15:07 | |
| La duché pris les documents et écouta attentivement les propos du duc.
Bonjour duc, je suis navrée, mais les lois héraldiques sont claires sur ce point. Seul votre père peut designer un régent, mais il ne l'a pas fait. Oubli fâcheux quand on voit dans quelle tourmente est plongé Nice. | |
| | | César Philippe Auguste Mort
Nombre de messages : 2817 Localisation : Belley, Savoie. Date d'inscription : 17/08/2013
| Sujet: Re: [RP] Affaires héraldiques en tout genre. Lun 30 Mai 2016 - 17:18 | |
| « – Soit, nous comprenons. Second point, notre testament. Serait-il possible de l'enregistrer, s'il vous plaît ? » - Spoiler:
- Citation :
De Nous, Sa Grasce César-Amédée Philippe Auguste di Leostilla, Duc du Bugey, Vicomte de Poncin, Grand-Maître de l’Ordre du Lion d’Hermine et Commandeur de l’Ordre Honorifique de Savoie ;
A Sa Grasce Marc-Antoine Vincent di Leostilla, Duc de Nice, Vicomte de Monaco et de Posquières-Vauvert, seigneur des Ronces, régent de Gorbio et Commandeur de l’Ordre Honorifique de Savoie ; Au Seigneur Sigebert de Beyrac, Seigneur banneret de Tournefort, ambassadeur ; A la dynastie leostillienne ; Aux Hérauts de Savoie ;
Sain de corps et d’esprit, et sans nulle contrainte de quiconque, Nous prenons la plume afin de coucher nos dernières volontés quant à notre héritage en présence de notre témoin, le chevalier Amédiane di Leostilla [IG : Amediane], s’il advenait que Nous fussions appelé à quitter ce bas-monde pour rejoindre les territoires célestes auxquels nous aspirons, afin qu’à l’heure de notre trépas, celles-ci soient dûment respectées. Par conséquent, Nous nommons le seigneur Sigebert de Beyrac [IG : Beyrac], comme notre seul et unique exécuteur testamentaire. Ce dernier se voit ainsi confier la charge de veiller à ce que lesdites volontés soient scrupuleusement respectées, et s’il advenait qu’il manqua à sa tâche, que le Très-Haut, les Trois Prophètes et tous les Saints le damnent alors et que notre honneur soit vengé par les membres survivants de notre Famille par la mort de l’exécuteur, ou que nul Leostilla ne trouve le repos éternel tant que cela n’ait été accompli, car notre auguste nom ne saurait être une fois de plus bafoué par quelque traître ou incompétent qui peuplent ce monde.
De notre vivant, à aucun instant Nous n’avons failli à quelconque de nos devoirs, tant envers nos vassaux qu’envers nos suzerains respectifs. Nous avons toujours mis un point d’honneur à respecter nos serments, quoi que cela dû Nous en écouter, en contrepartie de quoi, Nous avons toujours attendu qu’autrui respecte celui qu’il Nous prononçait. En ce sens, Nous réfutons toute accusation d’avoir bafoué notre allégeance envers l’Empire lorsque Nous fûmes le trentième Duc de Savoie et que ces mots rendent nul et non-avenue toute parole ou annonce qui venait, vient, ou viendrait affirmer le contraire et qui tenterait par conséquent d’invalider le présent testament en Nous destituant de nos titres. S’il advenait que ce fût le cas, qu’une tierce autorité tentait de Nous retirer nos terres de notre mort, alors, Nous exhortons notre exécuteur testamentaire et nos Héritiers à Nous défendre et à faire valoir nos droits et nos volontés, car Nous ne saurions être spoliés par quelques fats en quête d’une vengeance vaine. S’il advenait à contrario que cette destitution se fasse de notre vivant, alors, Nous prendrions Nous-même à charge notre défense par les armes.
Durant notre règne – et jusqu’au rompt du lien vassalique le vingt-quatre décembre MCDLXII par l’Impératrice Jade de Sparte de Cetzes – Nous avons toujours veillé à tenir nos engagements envers l’Aigle impérial, ce qui ne fut point le cas de ce dernier lorsqu’il tenta de spolier moult terres qui Nous étaient alors vassales à l’instar du Duché de Saluces, du Duché de Bielle, du Duché de Verceil, et de biens d’autres fiefs ; mais aussi lorsque la souveraine impériale Nous refusa la justice en Nous condamnant quand Nous demandions réparations suite à l’affront de son vassal et régent d’alors, Findecano de Brancion, et en Nous accusant de maux qui lui furent glissés par quelques perfides conseillers impériaux, qu’ils périssent dans d’atroces souffrances que la décadence ne saurait Nous permettre de décrire en ce testament.
Item, Nous avons toujours mis un point d’honneur à défendre notre bien-aimée Savoie, ses intérêts et sa noblesse, bien que cela ait conduit à une indépendance non-voulue. Il Nous fut confié lors de notre élection comme Duc de Savoie de veiller à ce que cela soit fait, et en toute modestie, Nous ne pouvons qu’affirmer que cela le fut. Pour ce faire, Nous avons pris les décisions qui Nous semblaient être les plus justes et en avons assumé les conséquences, tant auprès de notre Ban que de l’Empire, quitte à encourir le risque d’être déclaré haut-traître par celui-ci, ce qui aurait été la plus belle des récompenses que l’on puisse nous avoir fait, car Nous n’aurions plus été assimilé à cette fange sur laquelle se pavanent quelques parvenus en quête de titres qu’est devenu l’Empire, en lequel Nous nourrissions bien des espoirs de grandeur et de noblesse.
Nous ne saurions également qu’assumer tous nos actes durant la période de notre exil hors des terres savoisiennes, et notamment lors de la bataille de Dôle à laquelle nous prîmes activement part, menant alors un corps de savoyards farouchement hostiles au pouvoir des Spartes et de la Franche-Comté. Nous y défendîmes notre honneur et le lava de tous les affronts qu’il put subir, notamment en vainquant moult ennemis personnels qui trahirent leurs paroles, ce qui nous valut alors d’être enfin déclaré haut-traître à l’Empire, peut-être la seule chose qui nous intéressait désormais. Le mois suivant, lorsque nous prîmes les armes contre le duc Ryoka Lavorel et le renversâmes, le bruit couru que nous avions désormais changé d’allégeance et que nous étions devenu un fervent défenseur de Strasbourg. L’on tenta de nous calomnier et de nous qualifier d’opportuniste, accusations que nous réfutons par la force de nos mots. Seuls les aveuglent ne voyaient point ce qu’il se jouait là, et seuls les sots pouvaient prétendre le voir. Nous avons toujours agi selon nos propres convictions et dans le sens de l’Intérêt général, et ne saurions tolérer que quiconque prétende le contraire.
Pour la cérémonie funéraire, autrement dit notre enterrement, Nous demandons à être vêtu d’une robe écarlate, chaussé dans des brodequins rouges garnis de leurs éperons, et que nos mains soient recouvertes de nos gants de soie brodés d’or à leurs extrémités. Notre cercueil, que nous exigeons en ébène recouvert d’une fine couche d’or, devra être recouvert d’un drap d’or, orné aux angles et à la bordure par huit écussons aux couleurs d’or émaillés aux couleurs de nos armes, c’est-à-dire celle du Bugey, des Leostilla, et de Poncin ; et que ledit cercueil soit constamment entouré par huit de nos plus braves chevaliers. Nous désirons aussi que tous les clercs, fussent-ils simples curés ou évêques, officiant sur nos terres et celles de notre auguste dynastie soient présents lors de la cérémonie, et suivent avec solennité et dévotion ce triste convoi qui conduirait notre défunt corps vers sa dernière demeure, qui sera la Crypte Leostillienne afin de reposer aux côtés de nos ancêtres à jamais. Aussi, quatre-vingt torches ardentes devront être portées par quarante pauvres, chacun orné sur leur côté gauche de leur poitrine d’un écusson représentant les armes Leostilliennes, tout le long du trajet du lieu de la cérémonie, qui devra être la Cathédrale de Nice, jusqu’à celui de Nostre sépulture. Idem, deux-cent torches de cire de trois livre chacune devront brûler autour de notre tombeau et dans tout l’édifice religieux lors de l’office.
Nous demandons à ce que résonne dans la nef et le chœur de la Cathédrale l’hymne liturgique Dies iræ lors de l’arrivée de notre cercueil dans celle-ci et lorsqu’il en repartira. Pendant l’office, Nous exigeons à ce que moult offrandes nous soient faites. La première sera qu’une épée brillante et nue Nous soit déposée sur Notre cercueil par notre héritier, ou à défaut Notre plus proche parent. Devront suivre deux chevaux de bataille, recouverts de housses de brocard trainantes jusqu’à terre et chargées d’écussons d’or battus aux armes Leostilliennes et de Nos terres, puis deux chevaux drapés d’étoffe pourpre, montés par deux gentilshommes revêtus de leurs armures et coiffés d’un chaperon pourpre sur lequel pourra être lu par tous Notre devise, brodée avec du fil d’or, « Après Nous, le déluge ». Deux chevaux drapés noir devront ensuite s’approcher, montés par des cavaliers noirs portant une bannière de la même couleur, tous trois couverts d’écussons représentants nos armes ; puis deux autres destriers, chevauchés par des hommes d’armes, et portant des étendards chargés de Notre devise et de nos emblèmes. Enfin, six chevaliers devront poser sur Notre cercueil des bannières à nos armes.
En conséquence de quoi, Nous, César-Amédée Philippe Auguste di Leostilla, nommons comme Héritier du Duché du Bugey et de notre Vicomté de Poncin Notre père, Marc-Antoine Vincent di Leostilla [IG : Vikentios], Duc de Nice, Vicomte de Monaco et de Posquières-Vauvert, seigneur des Ronces, régent de Gorbio et Commandeur de l’Ordre Honorifique de Savoie. Souhait est que Notre Héritier conserve nos éventuels vassaux ainsi que leurs futurs héritiers en Notre mémoire, car il trouverait en ces derniers de fidèles personnes qui ne trahiraient jamais sa confiance et lui seraient dévoués tant corps et âmes. Icelui héritera par conséquent de la charge de grand-maître de l’Ordre du Lion d’Hermine, laquelle ne peut être occupée que par le Duc du Bugey en vertu de sa charte fondatrice. A messire Raoul Adhémar de Thoirey [IG : Raoul.Adhemar], féal chevalier et sénéchal du Bugey, nous léguons notre hôtel belleysan ainsi que tous les biens et toutes les richesses s’y trouvant à l’heure de notre trépas, et les possessions mobilières rattachées. Toutefois, nous posons la condition sine qua non suivante : s’il advenait que nos volontés relatives à notre enterrement ne soient point respectées, alors nul ne pourrait hériter de nos terres jusqu'à ce que ces volontés soient respectées, et notre parent qui les accomplirait recevrait le Duché du Bugey et la Vicomté de Poncin.
Faict par Notre main le dixième jour du mois de mai de l’an de Grasce MCDLXIV, en la présence d’Amédiane di Leostilla; En la bonne ville d’Ambérieu, Cité des Ducs du Bugey ; En témoignage et preuve de quoi, nous, César-Amédée Philippe Auguste di Leostilla, XXXème et XXXIV Duc de Savoie, Duc du Bugey, Vicomte de Poncin, Grand-Maître de l’Ordre du Lion d’Hermine, Commandeur de l’Ordre Honorifique de Savoie, Vème Régent de Savoie et Chancelier, avons décidé d’apposer notre sceau au présent testament.
- Code:
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[quote][center][img]http://i86.servimg.com/u/f86/19/01/13/70/capace10.png[/img][/center]
[b]De Nous, Sa Grasce César-Amédée Philippe Auguste di Leostilla, Duc du Bugey, Vicomte de Poncin, Grand-Maître de l’Ordre du Lion d’Hermine et Commandeur de l’Ordre Honorifique de Savoie ;
A Sa Grasce Marc-Antoine Vincent di Leostilla, Duc de Nice, Vicomte de Monaco et de Posquières-Vauvert, seigneur des Ronces, régent de Gorbio et Commandeur de l’Ordre Honorifique de Savoie ; Au Seigneur Sigebert de Beyrac, Seigneur banneret de Tournefort, ambassadeur ; A la dynastie leostillienne ; Aux Hérauts de Savoie ;[/b]
[list]Sain de corps et d’esprit, et sans nulle contrainte de quiconque, Nous prenons la plume afin de coucher nos dernières volontés quant à notre héritage en présence de notre témoin, le chevalier [b]Amédiane di Leostilla[/b] [IG : Amediane], s’il advenait que Nous fussions appelé à quitter ce bas-monde pour rejoindre les territoires célestes auxquels nous aspirons, afin qu’à l’heure de notre trépas, celles-ci soient dûment respectées. Par conséquent, Nous nommons le seigneur [b]Sigebert de Beyrac[/b] [IG : Beyrac], comme notre seul et unique exécuteur testamentaire. Ce dernier se voit ainsi confier la charge de veiller à ce que lesdites volontés soient scrupuleusement respectées, et s’il advenait qu’il manqua à sa tâche, que le Très-Haut, les Trois Prophètes et tous les Saints le damnent alors et que notre honneur soit vengé par les membres survivants de notre Famille par la mort de l’exécuteur, ou que nul Leostilla ne trouve le repos éternel tant que cela n’ait été accompli, car notre auguste nom ne saurait être une fois de plus bafoué par quelque traître ou incompétent qui peuplent ce monde.
De notre vivant, à aucun instant Nous n’avons failli à quelconque de nos devoirs, tant envers nos vassaux qu’envers nos suzerains respectifs. Nous avons toujours mis un point d’honneur à respecter nos serments, quoi que cela dû Nous en écouter, en contrepartie de quoi, Nous avons toujours attendu qu’autrui respecte celui qu’il Nous prononçait. En ce sens, Nous réfutons toute accusation d’avoir bafoué notre allégeance envers l’Empire lorsque Nous fûmes le trentième Duc de Savoie et que ces mots rendent nul et non-avenue toute parole ou annonce qui venait, vient, ou viendrait affirmer le contraire et qui tenterait par conséquent d’invalider le présent testament en Nous destituant de nos titres. S’il advenait que ce fût le cas, qu’une tierce autorité tentait de Nous retirer nos terres de notre mort, alors, Nous exhortons notre exécuteur testamentaire et nos Héritiers à Nous défendre et à faire valoir nos droits et nos volontés, car Nous ne saurions être spoliés par quelques fats en quête d’une vengeance vaine. S’il advenait à contrario que cette destitution se fasse de notre vivant, alors, Nous prendrions Nous-même à charge notre défense par les armes.
Durant notre règne – et jusqu’au rompt du lien vassalique le vingt-quatre décembre MCDLXII par l’Impératrice Jade de Sparte de Cetzes – Nous avons toujours veillé à tenir nos engagements envers l’Aigle impérial, ce qui ne fut point le cas de ce dernier lorsqu’il tenta de spolier moult terres qui Nous étaient alors vassales à l’instar du Duché de Saluces, du Duché de Bielle, du Duché de Verceil, et de biens d’autres fiefs ; mais aussi lorsque la souveraine impériale Nous refusa la justice en Nous condamnant quand Nous demandions réparations suite à l’affront de son vassal et régent d’alors, Findecano de Brancion, et en Nous accusant de maux qui lui furent glissés par quelques perfides conseillers impériaux, qu’ils périssent dans d’atroces souffrances que la décadence ne saurait Nous permettre de décrire en ce testament.
Item, Nous avons toujours mis un point d’honneur à défendre notre bien-aimée Savoie, ses intérêts et sa noblesse, bien que cela ait conduit à une indépendance non-voulue. Il Nous fut confié lors de notre élection comme Duc de Savoie de veiller à ce que cela soit fait, et en toute modestie, Nous ne pouvons qu’affirmer que cela le fut. Pour ce faire, Nous avons pris les décisions qui Nous semblaient être les plus justes et en avons assumé les conséquences, tant auprès de notre Ban que de l’Empire, quitte à encourir le risque d’être déclaré haut-traître par celui-ci, ce qui aurait été la plus belle des récompenses que l’on puisse nous avoir fait, car Nous n’aurions plus été assimilé à cette fange sur laquelle se pavanent quelques parvenus en quête de titres qu’est devenu l’Empire, en lequel Nous nourrissions bien des espoirs de grandeur et de noblesse.
Nous ne saurions également qu’assumer tous nos actes durant la période de notre exil hors des terres savoisiennes, et notamment lors de la bataille de Dôle à laquelle nous prîmes activement part, menant alors un corps de savoyards farouchement hostiles au pouvoir des Spartes et de la Franche-Comté. Nous y défendîmes notre honneur et le lava de tous les affronts qu’il put subir, notamment en vainquant moult ennemis personnels qui trahirent leurs paroles, ce qui nous valut alors d’être enfin déclaré haut-traître à l’Empire, peut-être la seule chose qui nous intéressait désormais. Le mois suivant, lorsque nous prîmes les armes contre le duc Ryoka Lavorel et le renversâmes, le bruit couru que nous avions désormais changé d’allégeance et que nous étions devenu un fervent défenseur de Strasbourg. L’on tenta de nous calomnier et de nous qualifier d’opportuniste, accusations que nous réfutons par la force de nos mots. Seuls les aveuglent ne voyaient point ce qu’il se jouait là, et seuls les sots pouvaient prétendre le voir. Nous avons toujours agi selon nos propres convictions et dans le sens de l’Intérêt général, et ne saurions tolérer que quiconque prétende le contraire.
Pour la cérémonie funéraire, autrement dit notre enterrement, Nous demandons à être vêtu d’une robe écarlate, chaussé dans des brodequins rouges garnis de leurs éperons, et que nos mains soient recouvertes de nos gants de soie brodés d’or à leurs extrémités. Notre cercueil, que nous exigeons en ébène recouvert d’une fine couche d’or, devra être recouvert d’un drap d’or, orné aux angles et à la bordure par huit écussons aux couleurs d’or émaillés aux couleurs de nos armes, c’est-à-dire celle du Bugey, des Leostilla, et de Poncin ; et que ledit cercueil soit constamment entouré par huit de nos plus braves chevaliers. Nous désirons aussi que tous les clercs, fussent-ils simples curés ou évêques, officiant sur nos terres et celles de notre auguste dynastie soient présents lors de la cérémonie, et suivent avec solennité et dévotion ce triste convoi qui conduirait notre défunt corps vers sa dernière demeure, qui sera la Crypte Leostillienne afin de reposer aux côtés de nos ancêtres à jamais. Aussi, quatre-vingt torches ardentes devront être portées par quarante pauvres, chacun orné sur leur côté gauche de leur poitrine d’un écusson représentant les armes Leostilliennes, tout le long du trajet du lieu de la cérémonie, qui devra être la Cathédrale de Nice, jusqu’à celui de Nostre sépulture. Idem, deux-cent torches de cire de trois livre chacune devront brûler autour de notre tombeau et dans tout l’édifice religieux lors de l’office.
Nous demandons à ce que résonne dans la nef et le chœur de la Cathédrale l’hymne liturgique [i]Dies iræ[/i] lors de l’arrivée de notre cercueil dans celle-ci et lorsqu’il en repartira. Pendant l’office, Nous exigeons à ce que moult offrandes nous soient faites. La première sera qu’une épée brillante et nue Nous soit déposée sur Notre cercueil par notre héritier, ou à défaut Notre plus proche parent. Devront suivre deux chevaux de bataille, recouverts de housses de brocard trainantes jusqu’à terre et chargées d’écussons d’or battus aux armes Leostilliennes et de Nos terres, puis deux chevaux drapés d’étoffe pourpre, montés par deux gentilshommes revêtus de leurs armures et coiffés d’un chaperon pourpre sur lequel pourra être lu par tous Notre devise, brodée avec du fil d’or, « Après Nous, le déluge ». Deux chevaux drapés noir devront ensuite s’approcher, montés par des cavaliers noirs portant une bannière de la même couleur, tous trois couverts d’écussons représentants nos armes ; puis deux autres destriers, chevauchés par des hommes d’armes, et portant des étendards chargés de Notre devise et de nos emblèmes. Enfin, six chevaliers devront poser sur Notre cercueil des bannières à nos armes.
En conséquence de quoi, [b][size=16]N[/size][/b]ous, César-Amédée Philippe Auguste di Leostilla, nommons comme Héritier du [i]Duché du Bugey[/i] et de notre [i]Vicomté de Poncin[/i] Notre père, [b]Marc-Antoine Vincent di Leostilla[/b] [IG : Vikentios], Duc de Nice, Vicomte de Monaco et de Posquières-Vauvert, seigneur des Ronces, régent de Gorbio et Commandeur de l’Ordre Honorifique de Savoie. Souhait est que Notre Héritier conserve nos éventuels vassaux ainsi que leurs futurs héritiers en Notre mémoire, car il trouverait en ces derniers de fidèles personnes qui ne trahiraient jamais sa confiance et lui seraient dévoués tant corps et âmes. Icelui héritera par conséquent de la charge de grand-maître de l’Ordre du Lion d’Hermine, laquelle ne peut être occupée que par le Duc du Bugey en vertu de sa charte fondatrice. A messire [b]Raoul Adhémar de Thoirey[/b] [IG : Raoul.Adhemar], féal chevalier et sénéchal du Bugey, nous léguons notre hôtel belleysan ainsi que tous les biens et toutes les richesses s’y trouvant à l’heure de notre trépas, et les possessions mobilières rattachées. Toutefois, nous posons la condition sine qua non suivante : s’il advenait que nos volontés relatives à notre enterrement ne soient point respectées, alors nul ne pourrait hériter de nos terres jusqu'à ce que ces volontés soient respectées, et notre parent qui les accomplirait recevrait le Duché du Bugey et la Vicomté de Poncin.[/list] [list][i][list]Après Nous, le déluge,[/list][/i][/list]
[b]Faict par Notre main le dixième jour du mois de mai de l’an de Grasce MCDLXIV, en la présence d’Amédiane di Leostilla; En la bonne ville d’Ambérieu, Cité des Ducs du Bugey ; En témoignage et preuve de quoi, nous, César-Amédée Philippe Auguste di Leostilla, XXXème et XXXIV Duc de Savoie, Duc du Bugey, Vicomte de Poncin, Grand-Maître de l’Ordre du Lion d’Hermine, Commandeur de l’Ordre Honorifique de Savoie, Vème Régent de Savoie et Chancelier, avons décidé d’apposer notre sceau au présent testament.[/b]
[list][img]http://i73.servimg.com/u/f73/17/74/76/84/signat10.png[/img][/list]
[list][list][img]http://i57.servimg.com/u/f57/17/86/15/06/sceauc22.png[/img][/list][/list][/quote]
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| | | Mélisende Duchesse de Savoie
Nombre de messages : 7820 Date d'inscription : 10/10/2008
| | | | michalak de valdesti Baron
Nombre de messages : 1509 Date d'inscription : 25/02/2015
| Sujet: Re: [RP] Affaires héraldiques en tout genre. Mer 15 Juin 2016 - 18:07 | |
| Bonjour votre Altesse je viens déposé l'acte de décès de sa Grâce de Bugey..Il déposa le dit parchemin. - Citation :
- Nous Monseigneur Michalak de Valdesti de Chenot, Préfet de la Biblihomélie, Abbé de Stavelot Malmedy, Vicaire de Belley, Exorciste, Professeurs aux séminaires de Noirlac, Besançon, Arles,
Qu’il soit sût de tous que Sa Grâce César Philippe Auguste di Leostilla Duc du Bugey, Vicomte de Poncin, Grand-Maître de l'Ordre du Lion d'Hermine et Commandeur de l'Ordre Honorifique de Savoie est décédé dans la nuit du trente-et-un mai au premier juin de l’an de Grasce mil quatre cent soixante-quatre sur les terres de Perosa Argentina.
Monseigneur Michalak de Valdesti de Chenot,
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| Sujet: Re: [RP] Affaires héraldiques en tout genre. | |
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| | | | [RP] Affaires héraldiques en tout genre. | |
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